De nombreuses routes en France continuent de se dégrader

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Publié par l'IDRRIM (Institut français des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité), dont Eurobitume est partenaire, le 6e rapport annuel de l'Observatoire national des routes (ONR) sur l'état du réseau routier français de 1 000 000 km et les ressources consacrées à son entretien, a révélé que l'état général du réseau routier en France continue de se détériorer.

 

 

 

 

 

 

64 départements et 10 régions métropolitaines ont participé à l'enquête. Leur contribution a été complétée par les données de l'État sur le réseau routier non concédé et, pour la première fois, par les données du bloc communal. Par ailleurs, grâce au Cerema, le rapport ONR 2022 intègre les données du programme national des ponts.

Le rapport indique qu’en dépit de l'année de la crise sanitaire, les gestionnaires ont pu préserver leur budget pour les routes et que les dépenses en infrastructures routières nationales par exemple ont augmenté de 6 % en 2021, grâce à leurs efforts pour organiser la gestion du patrimoine routier.

Figure : Evolution des dépenses d'investissement par km sur le réseau routier national, hors grands travaux

Patrimoine analysé
Le réseau national
L'État est responsable de 11 680 km de routes "nationales", sur lesquelles se concentre 80 à 90% du trafic poids lourds.

Départements de zone de montagne
En 2022, le rapport de l’ONR contient une analyse spécifique concernant 13 départements situés en zone de montagne.

Le réseau départemental
Le réseau routier géré par les 95 départements métropolitains, représente environ 400 000 km de routes dites « secondaires », s’étend jusqu’à la périphérie des zones urbaines. Dans les villes, les routes, si elles ne sont pas nationales, sont gérées par les municipalités.

Figure : Analyse tendancielle de l’état du réseau au niveau global (Echantillon : 32 départements représentant 127 355 km)

Cette analyse tendancielle montre une légère amélioration de l'état du réseau routier départemental, avec une stabilité du pourcentage de routes en mauvais état et une diminution de la proportion nécessitant un entretien.

Si le réseau départemental est plutôt bien entretenu, c'est moins évident pour les réseaux gérés par l'État et les communes.

Pour consulter le rapport ONR 2022, cliquez ici.